Ce sont ces minuscules morceaux de pain, de biscuits et autres gâteaux…mais je n’ai pas besoin de vous en donner une définition. Tout le monde sait ce que sont les miettes. Ce qui tombe, ce qui reste, qu’on récupère avec avidité lorsque c’est tellement bon qu’on ne veut pas en perdre une seule ! Les miettes que l’on donne aux oiseaux : un festin pour eux, les miettes: ces trucs qu’on balaye d’un revers de main sur un coin de table, qu’on écrase du pied parce que c’était au mauvais endroit, qu’on écrase et qui deviennent des miettes de miettes, ces machins embêtants sous la table que les enfants ont semés et qu’il faut ramasser, à 4 pattes avec une balayette, ou avec un aspirateur à main plus rapide, mais bref… On préfère s’en débarrasser. Les miettes, même si tu fais attention, y’en a toujours partout qui viennent se fourrer là où t’en veux pas. Ne me parlez pas de petit déjeuner au lit…une horreur !
Mais alors, que faire des miettes ? Les prendre et s’en régaler ? S’en contenter comme les oiseaux qui n’y voient qu’une façon de se nourrir ? S’en débarrasser car inutiles ? Les ignorer, éviter d’en faire et d’en avoir sous les pieds ? ça me paraît une bonne solution…même si parfois, je dois admettre que la douceur était tellement bonne que je lèche mon doigts pour récupérer les miettes qui restent dans ou autour de l’assiette…mais les miettes seules n’ont aucun intérêt à part me faire envie et me frustrer de ne pas en avoir eu une plus grande quantité…goûter aux miettes oui, mais dès le moment que je peux avoir le gâteau entier, c’est un peu nul de me priver du gâteau…ça génère frustration, tristesse, injustice et colère en moi…comme un enfant à qui on retire sa glace une fois qu’il y a goûté…en est-ce pour autant un caprice ?
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