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Photo du rédacteurVéronique Dussault

La gravière – retour aux sources

Aujourd’hui, j’avais envie de me balader dans un endroit calme et de ne voir personne. Juste besoin de sérénité et de silence. Donc, pas de lac, pas de montagne…il faut me rabattre sur la campagne, quelque part où il n’y a rien d’attractif pour le commun des mortels. Trouvé !

Je suis allée me ressourcer là où j’ai vécu une partie de mon enfance, dans le Gros de Vaud, aux abords d’une gravière. Je savais que l’endroit avait changé. La gravière n’est plus trop en exploitation et ils y ont fait une sorte de déchetterie…eh oui ! La maison a été détruite, mais j’ai vu que les pins sur lesquels j’avais l’habitude de grimper étaient toujours là, encore plus grands. Qu’est-ce qu’on en a ramassé des bolets là-dessous avec ma maman !

Lorsque je suis arrivée dans cette région, je devais avoir 7 ans. Cette énorme gravière ma fascinait, j’ai dit à ma mère en découvrant ce lieu pour la première fois : « on dirait le Far West ». Ben, oui, des cailloux, des rochers, des parois…et je ne savais pas si bien dire parce que dans cet environnement, il fait très chaud en été car c’est abrité du vent. Cet endroit n'est pas beau. Il y a des grues, des camions, des machines de chantier qui gâchent la vue sur la campagne, mais c'est là que j'ai vécu... . La semaine, c'était un va-et-vient incessant de camions bruyants qui soulevaient la poussière sur leur passage, mais par contre le week-end, c'était un havre de paix.

Dans et aux abords de l’ancienne gravière, j’ai reconnu cette atmosphère bien particulière qui a bercé mon enfance, avec une végétation incroyable. Des cerisiers et sureaux sauvages, des étangs avec des roseaux, le cri des canards, le coassement des grenouilles, plein de fleurs sauvages, des noisetiers, des buissons qui piquent, d’autres pas, une quantité d’oiseaux, des sauterelles, des libellules, des papillons, le bourdonnement des insectes, des traces de pas de chevreuils dans la boue séchée. Et puis, des cailloux, de la poussière, de la chaleur, de la sécheresse…c’était trop bien ! En fait, j’ai eu une enfance heureuse en pleine nature, à jouer dehors été comme hiver. Cette nature si forte dans laquelle j’aime me ressourcer, ce besoin d’être dehors, cela me vient de là je pense. Et cet amour pour les pierres et les cailloux aussi !!

Saviez-vous qu’en creusant cette gravière dans les années 70, ils y avaient découvert des défenses de mammouth ? Cela m’a fasciné toute mon enfance…je pouvais sentir la préhistoire à mes pieds !







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