Encore une autre fois où tu rentres chez toi sous un ciel chargé, on se dit « au revoir » pas tout à fait comme j’aurais voulu mais mes yeux n’ont sans doute pas traduit l’entier de mes pensées et mon cœur est aussi lourd que les nuages. Te voilà donc qui prends la route et puis…plus rien. Encore un autre week-end où je dois lutter contre moi-même pour ne pas te submerger de messages, te dire que j’en attends plus, que je suis toujours frustrée malgré les bons moments, encore une fois prendre sur moi et faire des efforts pour éviter d’être envahissante, chiante, insistante. Être moi donc trop exigeante ou être celle qui sait s’adapter aux autres ? ça, je sais si bien faire. Depuis toujours, je me suis adaptée tant dans mon travail que dans mes relations, je sais si bien faire ça que je ne sais parfois plus être moi-même ! Mais ce combat-là n'implique que moi.
Je t’imagine dans tes pensées ou dans tes parties d’échec, bien loin de moi déjà. Les demandes de tes enfants qui, avec ou sans toi sont omniprésents dans tes pensées, dans tes messages ou même dans la réalité aussi puisqu’ils sont juste à deux pas et qu’ils n’ont qu’une demi-mère donc il faut bien être un père et demi pour compenser ! Et puis ta mère aussi qui a continuellement besoin de toi, alors oui tu as sans doute mieux à faire que penser à moi et m’écrire et je choisis de penser que c’est pas complètement ta faute. C’est aussi que tu n’en ressens pas le besoin, quand bien même on vient de passer du temps ensemble et que c’est déjà fini, te voilà résigné. Pour moi, cette cassure est brutale mais c’est que pour moi alors je patiente jusqu’au prochain week-end qui reverra le même mécanisme se reproduire….encore et encore.
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