Je reviens de quelques jours de vacances dans le Sud. J’aime le Sud, mais j’aime le Nord aussi… . En fait, j’aime l’ailleurs, mais j’aime aussi le ici. Je suis tout en paradoxe, on dira que c’est ce qui fait le charme de ma personnalité. J’aime tout, du moment que je l’aime…Je suis une passionnée, entière…c’est moi. Celles et ceux qui me connaissent me reconnaîtront dans cette description un peu raccourcie. Je m’enthousiasme de tout, je suis une optimiste, positive, pleine de joie de vivre, curieuse, preneuse, prête à essayer, à tenter de nouvelles expériences, ouverte. Cet été, nous sommes partis en Normandie car je voulais la mer et que l’on m’avait parlé de cette région. Ça tombait bien, je ne connaissais pas encore. Mes enfants suivent tant bien que mal mes décisions et là, ils étaient partants. Puis, à la fin de notre séjour en Normandie, ils ont demandé à retourner là où nous étions partis l’année dernière, en Ardèche. Ils avaient aimé le camping et la région. 2 semaines plus tard, nous étions repartis, tout heureux de trouver encore de la place pour une escapade de 3 nuits (finalement 4 suite à une annulation). Les enfants se sont éclatés, ils ont fait plein de copains dès le 1er jour, ils ont investi les lieux, une vraie bande organisée !! J’adore pouvoir improviser et répondre aussi à leurs envies, c’est l’été, tout est permis, on vit différemment. Depuis que j’ai commencé à partir seule avec eux, je suis devenue une vraie accro à ces petites virées en voiture, moi qui ne voulais jamais conduire ailleurs qu’en Suisse à l’époque ! Et le plaisir de se laisser vivre, planifier le moins possible, nous qui vivons tellement dans un monde organisé…quel pied de ne pas avoir d’horaires ! Ils sont tellement formatés que c’est eux qui me demandent à quelle heure on mange, ce qu’on fait demain, etc…Mais on s’en fout !! On fait ce qu’on veut quand on veut !
Je me sens libre, je me sens vivante, j’ai l’impression que rien n’est impossible…je suis impatiente de me refaire un petit WE dans le Sud sans enfants cette fois-ci, en septembre (et pouvoir me taper des marches qu’ils n’auraient jamais voulu faire !!).
De retour chez nous, heureusement, le beau est encore au programme quelques jours, en cette période où peu de gens sont par ici, tout est calme, le temps se déroule au ralenti, j’adoooore. (Oui, c’est moi qui dis ça). Le soir, après le repas, je me pose sur mon muret, tout comme les Espagnols dans le Sud que j’ai si souvent vus regarder passer les gens et refaire le monde assis sur le mur à l'époque où j'allais souvent du côté de Torrevieja. Sauf que je suis seule avec mon chat gris, qui se prélasse et s’étire en appréciant la douce chaleur de la journée que le béton diffuse encore, et lui et moi, on rêve…est-ce qu’un chat ça a des rêves ? Je me plais à le croire. Tout comme moi, il rêve à un été sans fin. D’ailleurs, je vous conseille ce roman que j’ai lu il y a longtemps et que j’avais beaucoup aimé : « Une porte sur l’été » de Robert. A. Heinlen.
Comments